Par Dante
Elle sera l’un des éléments clés du scrutin de dimanche : l’abstention, qui est récurrente dans notre démocratie depuis maintenant 10 ans.
En 2002, elle avait atteint 28,4% , ce qui était un record pour une présidentielle, qui , habituellement est considéré comme la mère des batailles et mobilise traditionnellement les électeurs.
Cette abstention a en partie provoqué le 21 avril et l’élimination du candidat socialiste Lionel Jospin au 1er tour.
En 2007? Au contraire, l’incroyable campagne et le duel Ségolène Royal / Nicolas Sarkozy avec François Bayrou en 3ème homme, puis faiseur de roi dans l’entre deux tours avait provoqué une mobilisation exceptionnelle de l’électorat, notamment dans les quartiers populaires où certains bureaux affichaient des taux record de 90 voire 95% de participation.
Pour cette campagne 2012, jugée par une majorité de français un peu décevante, et complexe, le taux d’abstention s’annonce élevé , variant, selon les instituts de 26 à 32 %.
Les candidats ont donc lancé, chacun pour cette dernière journée de campagne hier, de vibrants appels à aller voter.
Seront ils entendus ? Réponse dimanche soir à 20h.
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